vendredi 4 janvier 2008

« Veillées Noires »Exemple de spectacle

« Si l’on cessait de conter, il n’y aurait plus de mariages ni de naissances… » (Adage bantou) Des histoires, celles que l’on ne raconte qu’à la veillée, quand le soleil est couché et que les bruits du jour ont fait place aux chants des grillons : C’est le « Lisapo », mot à mot : la voix du conte, cette voix magique que personne n’ose interrompre… » Aucun art ne peut prétendre à une universalité plus grande que celui du conte. On le trouve sous toutes les latitudes. Est-ce pour sa fonction première qui est de « divertir tout en instruisant » ? Est-ce pour la souplesse de sa forme qui en fait à la fois l’écho du passé le plus reculé et le reflet fidèle de l’actualité ? Venez donc vous asseoir à nos côtés pour écouter par exemple l’histoire d’une mère éplorée qui força le destin pour avoir un enfant…celle des deux jeunes filles qui apportèrent à leur village le soleil et la lune… Car,si l’art doit agir sur la vie, il faut qu’il soit plus fort que la vie quotidienne. « Fade est le riz sans sauce, Plat le récit sans mensonge, ennuyeux le monde sans conteur »… Ces récits, pleins de poésie sont accompagnés par les sons étranges de la Sanza (instrument du voyageur), du Lokolé ( qui n’a peur de rien), du Ndohou - flûte pygmée à une seule note, issue d’un accouplement entre le ciel et la terre -c’est le souffle du Ndohou qui fait naître tous les enfants de la terre. Fiche technique Espace scénique nécessaire (à adapter en fonction des lieux): 3 m de large sur 3 m de profondeur Disposition des spectateurs : Frontale ou demi-circulaire (coussins ou tapis au sol possible avec sièges derrières) Montage : 2 heures Démontage : 1 heure Tout public à partir de 8 ans Durée du spectacle : 1 heure

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